01 - Aube d'hiver
- JF
- 5 févr.
- 1 min de lecture

Fin liséré brillant qui ourle les Alpilles
Messager scintillant d’un nouveau jour naissant
Soleil un peu avant qu’à l’horizon tu brilles
La nature émerge de l’ombre lentement.
De grands lambeaux de brume habillent la campagne
Où pointent ça et là peupliers et cyprès
Donnant à cette plaine un faux air de Toscane
Sous un ciel bleuissant aux reflets empourprés.
Et soudain, par magie jaillissant de la terre
Un point rouge éclatant illumine le ciel
Dardant tel un rubis un rayon éphémère
Teintant un coin de sol d’une goutte de miel
Comme un ballon d’enfant tu échappes aux collines
Et tu prends ton envol inondant de clarté
Ce monde qui s’éveille aux clartés argentines
Offertes chaque jour de toute éternité.
Les brouillards se dispersent rendant à la lumière
Prairies champs et bosquets jusqu’ici embrumés
De la plaine, des toits et des vieux murs de pierre
Monte et enfle les bruits de la ville éveillée
Corneilles et pigeons ivres de liberté
Saluent de leurs vols fous la nouvelle journée
Dispersant de leurs ailes des flocons ouatés
Animant l’air glacé de cette matinée
Et moi de ma fenêtre devant tant de beauté
De calme et de paix, face à tant de merveilles
Savourant ces instants avec intensité
Tel jadis pharaons, Ramsès ou Cléopâtre, je te salue Soleil
Commentaires