top of page

09 - Poème à Monique

  • JF
  • 30 avr.
  • 2 min de lecture
ree


Qu’ils soient Musset, Brassens ou Heredia,

Qu’ils aient chanté la mort, la mer ou l’auvergnat,

Ils ont bercé de leurs écrits lyriques

L’étudiant que j’étais, ardent et romantique,

Qui rêvait de beauté, d’amour et de tendresse

Avec l’ardente foi si propre à la jeunesse.

 

Et oui, j’aime rimer et douce à mon oreille,

La musique des mots m’enchante et m’émerveille.

J’aime l’instant magique où, par ce jeu des mots,

Ce qui n’est que joli devient tellement beau

Et comme en quelques vers façonnés par ce moule,

On peut parler d’amour et du temps qui s’écoule.

 

Un jour, un mois, un an, pour moi le temps qui passe,

Ne fais pas que la vie qui peu à peu s’efface,

Me laisse au désespoir, morose et déprimé.

Non, vois-tu, à mes yeux, chaque instant a sa trace

Et rassemble, en mon cœur le trésor enchanté

Des souvenirs que j’aime et où je peux puiser.

 

Parfois, dans ces trop longues nuits où le sommeil a fui,

Je revois mon enfance et ce doux paradis

Edifié par ma mère autour de ses petits.

Souvent, même en plein jour, si tu me vois l’œil vague,

Je suis en Morbihan, je contemple les vagues,

Sentant, à le toucher, le fort parfum des algues.

 

Je te revois si jeune et jolie comme un jour,

Entourant nos enfants de tendresse et d’amour,

Vieillissant avec eux, belle avec tes années,

Et moi qui m’émerveille que ça dure toujours,

Et que les ans qui passent ne font qu’accumuler,

Ce que, vois-tu, le temps ne peut nous enlever.

 

Et comme a chanté Brel, moderne troubadour,

Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour,

Malgré le temps qui passe et nos brouilles légères,

Je t’aime encore, tu sais, à tel point que j’espère

Qu’après ce grand sommeil qui sûrement viendra

Nous serons pour toujours unis dans l’au-delà.

Commentaires


bottom of page