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24 - Honoré de Balzac - 1799/1850

  • JF
  • 19 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 août

Inoubliable auteur de « La Comédie humaine »
Inoubliable auteur de « La Comédie humaine »











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Honoré de Balzac est un écrivain français, auteur de la « Comédie humaine », recueillant sous ce titre plus de 90 romans et nouvelles

écrites et parues durant les années 1829 à 1855.


Il ambitionne ce faisant d’identifier dans ses ouvrages « les espèces sociales » de son époque, tout comme Buffon avait identifié les espèces zoologiques.


C’est l’un des initiateurs du réalisme littéraire de l’époque romantique.


Travailleur forcené et d’une santé précaire, extrêmement dépensier, manquant de discernement dans le choix d’investissements hasardeux qu’il effectue, il est endetté, fuyant ses créanciers sous de faux-noms et différentes adresses.


Il meurt à 51 ans, le 18 aout 1850 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise ou Victor Hugo prononcera son éloge funèbre.



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La poste française émettra successivement deux timbres en 1939 et 1940 différenciés par leur seule valeur faciale.

 Référence catalogue Yvert et Tellier n°438 et 463




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Ecrivain français, Honoré de Balzac est le fils de Bernard-François Balssa, secrétaire au Conseil du roi, directeur des vivres, adjoint au maire et administrateur de l’hospice de Tours, et d'Anne-Charlotte-Laure Sallambier, fille d'une famille de passementiers du quartier parisien du Marais.

Son père transforma le nom originel de la famille en Balzac, par une démarche faite à Paris avant la Révolution.

 

Honoré est l’aîné des quatre enfants et sa sœur Laure, de seize mois sa cadette, est de loin sa préférée et il y a entre eux une complicité et une affection réciproque.

Elle lui apportera son soutien à de nombreuses reprises, et écrira avec lui puis publiera la biographie de son frère en 1858.

 

Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il est l’auteur d'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française.

Il réunit sous le titre « La Comédie humaine » plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus entre 1829 et 1855.

S’ajoutent à cela un recueil de contes intitulé « Les Cent Contes drolatiques » et près de vingt-cinq œuvres ébauchées sans compter des romans de jeunesse publiés sous divers pseudonymes.

 

C’est un maître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres, du roman philosophique au roman fantastique ou encore au roman poétique.

Il a surtout excellé dans la veine du réalisme, avec notamment « Le Père Goriot » et « Eugénie Grandet ».

 

Comme il le dit, il a pour projet d'identifier les « espèces sociales » de son époque, tout comme le naturaliste Buffon avait identifié les espèces zoologiques.

Il veut explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent afin, dit-il, de « faire concurrence à l'état civil ».

 

Ses opinions politiques sont ambiguës : s'il affiche des convictions légitimistes en étant favorable au rétablissement de la royauté, il s'est auparavant déclaré libéral et défendra les ouvriers en 1840 et en 1848.

Tout en professant des idées conservatrices, il a produit une œuvre qui invite par certains aspects à l'anarchisme et à la révolte.

 

Ecrivant des articles dans les journaux, il a dirigé successivement deux revues, qui feront faillite.

Convaincu de la haute mission de l'écrivain, il lutte pour le respect des droits d'auteur et contribue à la fondation de la Société des gens de lettres.

Travailleur forcené, fragilisant par ses excès une santé précaire, il s’endette à la suite d'investissements hasardeux et d'excès somptuaires et se voit contraint de fuir ses créanciers sous de faux noms et en changeant fréquemment de demeures.

Grand amoureux, il multiplie les liaisons avant d'épouser en 1850 la comtesse Hańska après l’avoir courtisée pendant dix-sept ans.

 

L'argent gagné avec sa plume ne suffisant pas à payer ses dettes, il imagine sans cesse des projets mirobolants : une imprimerie, un journal, une mine d'argent.

C'est enfin dans un palais situé rue Fortunée, future rue Balzac du 8ème arrondissement de Paris, qu'il meurt profondément endetté au milieu d'un luxe inouï.

 

Durant toute sa vie, lecteur forcené jusqu’à s’en rendre malade, il lit, entre autres, Malebranche, Descartes, Walter Scott et Shakespeare qui lui sert de modèle pour rédiger une tragédie intitulée « Cromwell ».

Il lit les romans gothiques de l'Irlandais Charles Robert Maturin dont il s'inspire dans « La Dernière Fée » et entreprend de traduire Spinoza du latin au français.

 

Son œuvre littéraire est considérable et influencera fortement les écrivains de son temps et du siècle suivant, et notamment Gustave Flaubert, Émile Zola et Marcel Proust.

Ses ouvrages sont toujours édités et les adaptations cinématographiques et télévisuelles de cette œuvre immense se sont multipliées, avec plus d'une centaine de films et de téléfilms produits à travers le monde.

 

 

La Poste française émettra successivement en 1939 et 1940 un timbre à son effigie, dessiné par Antonin Delzer, avec deux valeurs différentes, l’une de 0,90c+10c et l’autre de 1F+10c référencés aux éditions Yvert et Tellier sous les n°438 et 463

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